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Chaque mois, le BRGM publie la carte des nappes souterraines qui sont “la réserve en eau” (cf ci-dessous la carte pour janvier 2022).

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Ce sont de passionnants points techniques d’étapes.

Ainsi, en janvier 2022, le BRGM note “…des secteurs en déficit pluviométrique durant décembre observent encore des niveaux en baisse ou stables : Alsace sud, régions montpelliéraine et nîmoise, Provence et Côte-d’Azur. La situation du mois de décembre est satisfaisante, avec des niveaux proches des moyennes mensuelles, de modérément bas à hauts. Elle s’est cependant légèrement dégradée durant l’automne sur une grande partie nord du territoire, du fait d’une recharge peu intense…”.

Que montre cette réalité technique ? Le changement climatique c’est d’abord la violence des cycles classiques. Le vent est plus fort. La pluie est plus violente … Chaque séquence météo devient plus dense. Mais sur la durée, la densité ne doit pas faire oublier la “situation moyenne”. 

Il faut donc se préparer à vivre ces deux réalités en même temps : faire face à des temps forts (pluies, inondations …) mais dans la durée l’amélioration de la quantité de la ressource en eau n’est pas garantie parce qu’après les orages brutaux il y a une longue séquence temps d’absence de la moindre pluie. Cette nouvelle donne est un changement majeur et met en relief la nécessité de traiter en même temps la protection contre les pluies torrentielles par des ouvrages et le maillage de réseaux pour sécuriser l’alimentation en eau.