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Face aux défis climatiques, les Collectivités publiques françaises sont-elles assez armées pour faire face à des enjeux nouveaux ? Le défi climatique dans son ensemble, c’est quoi pour l’essentiel : la rareté de l’eau, les pluies torrentielles, les ilots de fournaise rendant des quartiers invivables.

Sur la rareté de l’eau, la réponse principale c’est la lutte contre les réseaux fuyards pour protéger la ressource donc un immense effort financier sur le renouvellement des canalisations. Mais ce sont aussi les maillages de réseaux pour diversifier les ressources.

Sur les pluies torrentielles, la réponse ce sont des ouvrages de protection. La construction de tels ouvrages suppose aussi l’identification des autorités compétentes : Etat (RTM), Gemapi, Communes …

Et enfin, face aux ilots de fournaise, la réponse c’est un autre urbanisme moins densifié avec une place accrue à la végétalisation.

L’ampleur de ces défis demande une totale révision des politiques publiques. Or, cette révision est-elle possible compte tenu de la rigidité du droit public français, des compétences très partagées, mais surtout par l’ampleur des postes de fonctionnement qui occupent désormais la quasi-totalité des impôts levés. Une ampleur qui restreint la marge de manoeuvre liée à l’auto-financement nécessaire pour lancer de nouveaux projets. C’est un sujet de fond qui probablement va beaucoup occuper les débats cette semaine lors du Carrefour des gestions locales de l’eau à Rennes.