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Comme souvent indiqué dans nos articles, une page nouvelle dans la relation avec l’eau est en train de s’ouvrir. D’ailleurs un article paru dans le quotidien Les Echos évoquait cette évolution :  » La France doit sortir d’une gestion de l’eau basée sur l’abondance ». Son auteur : M. Matthieu Baïsset, directeur technique d’imaGeau, start-up spécialisée dans les données sur les réserves en eau. Qu’indique-t-il notamment : « … un quart des grands cours d’eau sont à un niveau bas et 140 des 1.400 points d’observation affichent des niveaux très bas, là où ont été pris des arrêtés sécheresse et des restrictions. S’agissant des petits cours, 16 % étaient à sec fin juillet. C’est moins qu’en 2019 où ce taux était de 25 %. Ce qui est exceptionnel, c’est de la voir se manifester sur trois années aussi rapprochées : 2017, 2019 et 2020. Avant, c’était une fois tous les dix ans. …  On peut redouter des ruptures d’approvisionnement dans certaines Communes et, s’agissant des milieux naturels, des pertes de continuité écologique dans les cours d’eau. Sur le plan économique, l’impact serait énorme, notamment sur les récoltes agricoles.... ».

Il va falloir entrer dans un ensemble de mesures de précaution dont la diversification des sources d’alimentation en eau notamment par des maillages de réseaux. La relation avec la ressource en eau va exiger une technicité et un professionnalisme de plus en plus forts à mesure que cette ressource va devenir fragile.