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Aujourd’hui débute la 15 ème conférence des Nations Unies sur la biodiversité. Les menaces avérées sur les espèces sont désormais nombreuses. Les conférences internationales butent sur deux écueils. Soit elles manifestent l’intention d’édicter un cadre juridique contraignant et les signataires sont peu nombreux avec de surcroît la quasi-impossibilité ensuite de prendre des sanctions fermes à destination d’Etats qui ne respecteraient pas les obligations prises. Soit il s’agit exclusivement de déclarations de « bonnes intentions » (type COP21 à Paris), dans ce cas, les signataires sont nombreux mais les avancées concrètes sont faibles par la suite. Il y a une forme d’impuissance qui handicape considérablement les actions nécessaires dans ce domaine de façon urgente.